Ruptures de la vie

La grande rupture de la vie : le deuil d'un proche

Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit

De la théorie….

Tout au long de notre vie, nous rencontrons des brèches, des ruptures à traverser, souvent assimilées à des deuils (un déménagement, la stérilité, l’adoption, le départ d’un enfant du nid familial, le changement de situation professionnelle, le divorce, la retraite…)

Un jour vient où nous croisons l’ultime rupture de la vie : la perte d’un être cher. C’est de ce douloureux passage dont je veux vous parler…

Réflexions sur le chemin du deuil

La mort est une expérience quasi universelle, à laquelle nous sommes tous confrontés, un jour ou l'autre. C’est aussi un des tabous occidentaux les plus tenaces… 

Souvent les personnes en deuil expriment leurs douleurs de ne pas être accueillies par une société, mal à l’aise avec la mort. 

Le deuil suscite des sentiments complexes comme la sensation d’être entre deux mondes et cela nous dérange…

”(...) Et nous sommes encore tous liés l’un à l’autre, elle, à demi vivante et moi, mort à demi"  Victor Hugo

La perte d'un être cher est considérée comme un des plus bouleversants événements de vie.

Les réactions des personnes et l’impact psychologique sont forts et dépendent :

- du caractère de la personne en deuil

- des conditions du décès,

- des liens affectifs qui unissaient, le décédé et l’endeuillé, 

- des altérations du support psycho-social (financier, professionnel, relationnel…).

Le deuil a de nombreuses répercussions qui affectent :

- les dimensions émotionnelle, physique, cognitive de la personne.

Le deuil peut s'exprimer par :

- de l’hébétude, des pleurs, de la colère et de bien d’autres réactions considérées comme naturelles dans une telle situation. 

Durant un temps, s'isoler, fuir les sensations de douleur est compréhensible mais n’aide pas à traverser le deuil. 

Je porte un masque et je pleure dedans. Gabriel Charpentier

Les comportements de l’endeuillé sont changeants, ils entraînent l'apparition de nouveaux besoins comme : attention, solitude, calme, consolation...

Parler de ses peines, c’est déjà se consoler.  Albert Camus

Les étapes sur le chemin du deuil

Bien que difficile, ce chemin s’inscrit le plus souvent dans un processus psychologique normal. Je n’aborderai pas ici, les pathologies qui se déclarent suite à un deuil compliqué.

Établies d'après le modèle décrit par le Dr Elisabeth Kübler-Ross, les cinq étapes du deuil sont : la négation, la colère ou l’indifférence, le marchandage, la dépression, l’acceptation.

Ces phases ne sont pas forcément toutes vécues, et ne se passent pas toujours dans l'ordre indiqué.

- Phase de négation : refus de croire à la perte, les émotions paraissent absentes.

- Phase de colère ou d'indifférence : état de mécontentement de n'avoir pas pu éviter la perte. On recherche les causes et le coupable.

- Phase de marchandage : négocier avec soi-même ou avec l'entourage, recherche d'une solution à la perte en sachant bien que c'est impossible.

- Phase de dépression : tristesse due à la perte, sensation que l'on ne sortira jamais du deuil.

- Phase d'acceptation : on comprend que la perte est inévitable, qu'accepter n'est pas la même chose qu'oublier.

L'expression récente "Faire son deuil” tend à réduire le temps du deuil nécessaire à chacun et nous laisse croire qu'une fois fait, le deuil est fini !

Beaucoup refusent d’envisager ainsi, le processus du deuil car les défunts ne doivent pas disparaître de notre mémoire ni de nos souvenirs. "On ne s’ampute pas d’une partie de soi !" Un des objectifs du travail du deuil est de garder le défunt présent, au sein de la vie qui continue.

D'autres personnes se sentent pressées de terminer leur deuil pour coller au monde et donner satisfaction à leur entourage. ”Il est temps de passer à une autre vie, à autre chose…“  Puis, elles culpabilisent d’avoir désiré brûler les étapes : “Je m’en veux tant de l’avoir rendue si vite absente, je l’ai abandonnée !”

Pour ceux qui consentent à cette pénible traversée, le deuil peut durer entre 6 mois et 3 ans, alors qu'il est possible que le manque de l’être cher reste en nous, toute une vie durant.

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Victor Hugo

..... à la pratique de la thérapie Vittoz!

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Lucie

Par un coup de téléphone m'annonçant la mort de Maman, tout a été détruit en moi, comme un séisme, détruit tout sur son passage! Après le vide, la pauvreté des mots pour dire, la colère, j’ai accepté d’être accompagnée par un thérapeute dans ma dégringolade. Je suis étonnée d’avoir pu contacter, au fond du gouffre, mon instinct de survie. Aujourd'hui, je veux témoigner que, même au cœur de la plus grande des douleurs, la vie continue.

Autant dans la phase de déstructuration que dans celle de la reconstruction, la Méthode Vittoz vous propose non pas de “faire votre deuil “mais de “vous accueillir en deuil“.

La méthode Vittoz : un grand secours dans le deuil

Au cœur de la souffrance, ne tournez pas le dos à la vie, consentez à ouvrir une parenthèse d’espérance, auprès d’un thérapeute qui respectera avec douceur et respect votre chagrin.

- Comment ne pas sombrer dans le chagrin, dans la désespérance...?

- Comment ne pas être obsédé par l’événement, jour et nuit ?

- Comment continuer à vivre, chaque instant malgré tout ?

- Comment…..?

Ces expériences vous amèneront à :

- reconnaître vos commentaires mentaux toxiques. Puis, progressivement leur "couper la parole" et observer que les ruminations régressent.

- accueillir vos émotions même si elles sont gênantes ou inconfortables.

- plonger régulièrement, dans l’accueil de vos 5 sens et renouer avec l’instant présent  disponible à chaque seconde.

La Méthode Vittoz: un Art de Vivre, malgré tout !

La méthode est une rampe solide et le thérapeute vous accompagnera afin que vous ne la lâchiez pas. La thérapie Vittoz permet de nous accueillir dans nos fragilités et de nous laisser surprendre par nos ressources. Chaque victoire sur la morbidité et sur le chagrin renforce l’élan vital.

Vous apprendrez à sentir les effets des émotions dans le corps, à les nommer, à les respecter sans qu’elles occupent toute la place et…à finir par accepter l’inéluctable.

Malgré la profondeur du manque, vous prendrez la décision courageuse de “vivre quand même”, tout en continuant à honorer, au-delà de la mort, la tendre présence de l’Amour.

Si vous vous souvenez du passé, que cela vous soit une raison de vivre encore plus le présent, non de regretter ce qui a été. Chercher ses morts dans le passé n'est pas juste car on ne les retrouve pas et on souffre doublement et mal en se repliant sur soi-même. Le présent seul les rend et fait sentir leur présence invisible auprès de nous.

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